Les apports des neurosciences sur la connaissance de soi

Lien entre #neurosciences et MBTI

Il existe différentes approches qui permettent de mieux comprendre nos modes de fonctionnement. Pour mieux comprendre ce lien neurosciences et MBTI, citons les travaux de trois personnes parmi les plus connues :

  • les travaux de C.G. Jung, initiateur des types psychologiques,
  • les recherches sur le profil des préférences cérébrales de N. Herrmann,
  • mais aussi les apports sur l’Intelligence émotionnelle de D. Goleman.

Les apports des neurosciences permettent d’aller encore plus loin dans la compréhension du développement personnel, ce qui permet d’enrichir certains modèles existants.
Une bonne illustration de cette évolution permet de faire le lien entre les typologies jungiennes (MBTI®) et les parties cérébrales et émotionnelles du cerveau.

Les travaux de Jung

Jung constate que les gens fonctionnent à partir de différents cadres et orientations psychologiques, identifiables par l’observation. Et que nous avons des préférences innées qui conditionnent nos expériences et notre façon  d’interagir avec le monde.
Ainsi sa théorie repose sur le fait que nous avons quatre fonctions différentes identifiables chacune par deux « polarités » tournées vers le monde extérieur ou le monde intérieur :

  • 2 pour « percevoir » (collecter l’information).
  • et 2 pour « juger » (prendre des décisions).


Sur la base de cette théorie, Jung définit ainsi huit modèles fonctionnels différents de comportement ou «types», avec des modèles de comportement et de motivation prévisibles.

Les recherches de Hermann

Les recherches de Ned Herrmann mettent en évidence les deux hémisphères que possède le cerveau. L’un correspond à un mode associé à l’hémisphère gauche et l’autre à un mode associé à l’hémisphère droit.

Ainsi il en résulte quatre quadrants, chacun avec leur propre rôle à jouer dans notre personnalité de façon consciente.

  • l’hémisphère gauche :  avec un mode de pensée analytique (logique, factuel, critique, technique et quantitatif) et un mode de pensée séquentielle (prudent, structuré, organisé, détaillé et planifié).
  • l’hémisphère droit avec un mode de pensée interpersonnel (interpersonnel, émotionnel, spirituel, sensible, kinesthésique) et un mode de pensée imaginatif (holistique, intuitif, intégratif, synthétique et conceptuel). 

left and right brain

Les travaux de Goleman

Enfin d’autres travaux de pionniers dans l’intelligence émotionnelle et sociale comme ceux de Daniel Goleman, proposent un cadre de développement qui amène à une certaine maturité émotionnelle. Son modèle comprend cinq composantes essentielles et nécessaires pour chaque personne, basé sur leur propre organisation cérébrale innée. Chacun des éléments constitutifs les aide à évoluer et mûrir leurs émotions.

intelligence-émotionnelle1

Le modèle évolutif qui établit le lien Neurosciences et MBTI

Basé sur ces différentes théories et sur leur propres travaux, Anne Dranitsaris, Ph.d. et Heather Dranitsaris Hilliard* ont proposé un modèle évolutif des typologies de Jung. Et ce modèle associe les 8 modèles fonctionnels de Jung à la partie cérébrale et à la partie émotionnelle du cerveau : le Néo cortex et le limbique.

Le cerveau cortical gauche 

Logique, raison
(Ti – MBTI)
Pensée (Thinking) introvertie

Planification, organisation
(Te – MBTI)
Pensée (Thinking) extravertie

Le cerveau limbique gauche

Précis, pratique
(Se – MBTI)
Sensation extravertie

Méthodique, suivant
(Si – MBTI)
Sensation introvertie

Le cerveau cortical droit

Prévoyant, perspicace
(Ni – MBTI)
Intuition introvertie

Conceptuel, synthétique
(Ne – MBTI)
Intuition extravertie

Le cerveau limbique droit

Holistique, relationnel
(Fe – MBTI)
Sentiment (Feeling) extravertie

Valeur, Harmonie
(Fi – MBTI)
Sentiment (Feeling) introvertie

* Auteurs de  « Who Are You Meant to Be: A Groundbreaking Step-By-Step Approach to Achieving Your True Potential ». 

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