Nos compétences émotionnelles contribuent à notre bien-être, il est donc important de les développer pour bien les utiliser.
Dans la vie d’une organisation par exemple, la capacité à gérer son stress est souvent un élément favorable.
Et le bénéfice de cette gestion du stress, outre libérer des tensions individuelles, est aussi d’apprendre à réagir à cet état pour favoriser sa réussite personnelle.
Stress, résilience et personnalité
La manière dont une personne fait face au stress et sa capacité de résilience sont influencées par sa personnalité. La personnalité peut jouer un rôle important dans la façon dont une personne réagit aux situations stressantes et dans sa capacité à rebondir après des événements difficiles.
Certaines caractéristiques de personnalité peuvent rendre les individus plus vulnérables au stress, comme l’anxiété, la tendance à se soucier excessivement ou la propension à percevoir les événements de manière négative. D’autres traits de personnalité, tels que l’optimisme, la confiance en soi et la capacité d’adaptation, peuvent favoriser la résilience et aider à faire face au stress de manière plus efficace.
Cependant, il est important de noter que la résilience n’est pas uniquement déterminée par la personnalité. Elle est également influencée par des facteurs tels que l’environnement, le soutien social, les expériences passées et les compétences d’adaptation développées au fil du temps.
Comment les individus et les organisations peuvent-ils améliorer la gestion du stress ?
- Mieux se connaître individuellement et collectivement.
- Apprendre à reconnaître ses émotions et et à les gérer.
- Développer son intelligence émotionnelle.
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Comment utiliser
ses compétences émotionnelles et augmenter sa résilience
MIEUX SE CONNAÎTRE
Comprendre son mode de fonctionnement et mieux gérer
son stress avec le MBTI®.
Il existe plusieurs mécanismes de défense naturelle pour faire face au stress
Face à une situation déstabilisante, stressante ou ressentie comme agressive, nous cherchons instinctivement une réaction qui nous semble bien adaptée. Cette réaction résulte en partie du développement d’un ou de plusieurs états de survie au stress.
Cependant, cet état est parfois maladroit et excessif car il est lié à des automatismes acquis dans le passé et déconnecté du contexte (principe de H.Laborit, médecin chirurgien et neurobiologiste).
Selon H. Laborit, il existe 3 états de défense qui conditionnent nos réactions selon les situations professionnelles ou personnelles :
- La lutte :
Les réactions de lutte développent nos capacités à trancher, à décider, à bousculer et donnent lieu à un management exigent, orienté vers l’action.
Inappropriées, elles conduisent à un comportement rigide, agressif qui se traduit par une violence verbale ou physique, une volonté de passer en force (énervement, agacement et colère) ;
- La fuite :
Les réactions de fuite développent nos capacités de créativité, de séduction, de mouvement et donnent lieu à un management dynamique, orienté vers la tactique.
Inappropriées, elles conduisent à une agitation dans tous les sens, à un éparpillement et à la recherche de solutions tous azimuts (angoisse, peur ou inquiétude) ;
- Le repli sur soi :
Les réactions de repli développent nos capacités de réflexion, de prise de recul, de cohésion, d’identification du sens et donnent lieu à un management stratégique et visionnaire.
Inappropriées, elles conduisent à un véritable immobilisme, une lenteur physique et psychologique qui empêche d’agir dans la bonne direction, une propension à se dévaloriser (fatigue et sentiment de tristesse).
Nous avons tous un état de défense préférentiel mais les trois états cohabitent en nous selon une combinaison particulière.
Le meilleur moyen de « ramollir » durablement nos réactions de défense lorsqu’elles nuisent notre bien-être est de nourrir autrement nos besoins.
Nos besoins ne peuvent pas disparaître mais la façon de les satisfaire peut être améliorée ou transformée. Il nous est donc possible de progresser en cherchant à agir de façon différente.