Le saviez-vous, apprendre à respirer permet de limiter les crises d’angoisse ?
Lors de #crises d’angoisse, il se produit en général une hyperventilation. Ceci a pour conséquence d’augmenter la quantité d’oxygène et de réduire la quantité de CO2. Or un grand nombre d’études a montré que le CO2 a un effet sédatif, ce qui en fait un anxiolytique naturel.
Un remède de grand-mère consiste donc à respirer quelques instants, main devant la bouche, pour augmenter cette quantité de CO2.
Quelques explications scientifiques
Rappelez-vous combien de fois vous avez connu des situations inconfortables face à l’improvisation (trac, trous de mémoire, voix faible etc.). Dans ces situations, réflexe « préhistorique », notre organisme nous prépare à l’effort et intensifie notre respiration. On parle d’hyperventilation.
Or l’hyperventilation (respiration très importante et plus importante que les exigences de son corps) provoque un fort taux d’oxygène.
Ainsi ceci modifie l’équilibre du sang et provoque une carence en CO2 avec comme conséquence un état anormal d’excitation.
Respirer rapidement est-il un problème ?
En fait, on a vu que pour préparer un effort (effort physique), le corps provoque une respiration accélérée. Il se cale donc sur le besoin de notre corps et dans ce cas de figure, tout va bien.
Mais dans le cas de #stress régulier et s’il n’y a pas d’activité physique consécutive, il finit par se produire un dérèglement du rythme respiratoire. Et la conséquence est le développement d’un rythme respiratoire plus rapide que nécessaire sur la durée.
Il est donc important de favoriser la respiration lente
Une respiration lente a un effet positif sur la quantité d’oxygène qui passe des poumons jusqu’au sang. Mais paradoxalement, pour permettre ensuite le passage de l’oxygène du sang aux tissus, une quantité suffisante de CO2 est nécessaire.
Voici donc une deuxième bonne raison d’éviter l’hyperventilation : une bonne quantité de CO2 permet un bon fonctionnement de l’organisme.
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Source : macroeditions.com