Le management bienveillant (#managementbienveillant) se reconnaît aujourd’hui dans la capacité qu’à un manager à combiner bienveillance et exigence au service de la performance.
Exigence parce que le succès résulte de l’atteinte ou du dépassement des objectifs. Ceci nécessite donc de l’encadrement, du suivi et du contrôle mais aussi de l’adaptabilité et de la motivation.
Et bienveillance parce que les collaborateurs sont de plus en plus en quête de sens, de reconnaissance et de recherche d’une certaine qualité de vie au travail.
Qu’entend-on par management bienveillant ?
La notion de performance en entreprise évolue. Car les réussites ne sont plus seulement des objectifs de nature quantitative (culture du résultat) mais sont aussi le résultat d’objectifs qualitatifs (réussite de l’équipe).
Or manager et être bienveillant nécessite de comprendre l’autre et de bien se connaître.
Cela implique de savoir communiquer et faire confiance. Et ne pas oublier que faire confiance n’exclut pas le suivi et le contrôle.
Donc c’est être en capacité d’évaluer le degré de délégation et d’autonomie dont a besoin une personne pour bien fonctionner. Mais pas seulement, car il s’agit ensuite de savoir comment manager cette liberté. La finalité est de permettre aussi une diminution des situations génératrices de stress négatif.
Ainsi les avantages d’un management bienveillant sont nombreux :
- approche épanouissante qui valorise les talents,
- meilleure coopération,
- plus grande implication des équipes,
- augmentation de la qualité de vie au travail,
- plus de créativité et montée en compétences des collaborateurs
- Etc …
Néanmoins, il existe aussi quelques travers, car tout est une question de dosage. En effet, être un manager bienveillant ne veut pas dire être un manipulateur, ni être une personne laxiste qui n’ose pas recadrer, ni même être trop gentil, voire paternaliste.
Quelles approches utiliser pour faire évoluer son management ?
Déjà se souvenir que bienveillance rime avec certaines valeurs comme respect, sincérité et authenticité.
L’un des premiers apprentissages est l’utilisation du feedback : apprendre à donner des critiques constructives et valoriser les activités réussies.
Mais c’est aussi donner des défis en rapport avec la motivation d’une personne et avec des objectifs réalistes.
Et c’est aussi la volonté de créer un environnement collaboratif et des relations gagnant-gagnant en favorisant la performance individuelle et collective : faire participer l’équipe à la prise de décision, favoriser la prise d’initiative, communiquer et donner du sens en particulier lors de changements, développer un management adaptable et agile. Etc…
Et sans oublier un point très important, c’est aussi être en capacité de reconnaître ses propres besoins.
Comment monter en compétences et acquérir une posture de manager bienveillant ?
Ce style de management n’est pas forcément quelque chose d’inné car cela implique pour beaucoup de personnes d’avoir envie de changer de façon durable. C’est donc quelque chose qui s’acquiert, et de ce fait, l’accompagnement personnalisé est souvent une bonne option car il permet au manager d’être confronté à sa propre pratique quotidienne (coaching management). Une simple connaissance théorique est généralement insuffisante pour changer. En effet tout changement passe par l’émotionnel et cela nécessite un travail plus approfondi sur son intelligence émotionnelle et sa communication.